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Une valse des entraîneurs record en indemnités dans la NCAA

Le traditionnel carrousel des entraîneurs du football universitaire tourne plus tôt que jamais en 2025. Les indemnités de départ battent des records et les fans exigent des résultats. Le chaos a commencé lorsque Penn State s’est séparé de James Franklin.

Malgré une longue collaboration et un solide travail de recrutement, Franklin n’a jamais réussi à battre régulièrement Michigan ou Ohio State. La rupture s’est accompagnée d’un coût astronomique : près de 49 millions de dollars. Peu après, Florida a limogé Billy Napier, mettant fin à une ère marquée par l’instabilité.

Mais, le choc le plus retentissant est venu de Bâton Rouge. LSU a congédié Brian Kelly, malgré un bilan positif et une apparition récente en finale de conférence SEC. Le programme devra lui verser plus de 50 millions de dollars, faisant de son départ l’un des plus coûteux de l’histoire.

Ce qui représente déjà plus de 169 millions de dollars. Un record qui en dit long sur la folie actuelle. Pour certaines universités, ce n’est pas un signe de folie, mais de désespoir.

À l’ère du NIL, du portail des transferts et de l’expansion des séries éliminatoires, la patience n’existe plus. Le poste à LSU est rapidement devenu le plus convoité et le plus redouté. Peu de programmes offrent un tel mélange de prestige et de pression.

L’histoire des Tigers prouve qu’un bon choix peut mener à un titre national rapidement. Les rumeurs parlent de Lane Kiffin et Dan Lanning. J’ai des gros doutes qu’ils quitteront leurs postes actuels. En plus, il ne serait pas surprenant qu’ils reçoivent des augmentations de salaire pour rester. Les Nittany Lions seraient prêts à frapper un grand coup, peut-être en visant Marcus Freeman de Notre Dame si la fin de saison des Fighting Irish se complique.

Des décisions qui ont des répercussions pour plusieurs années

On sait que le prochain choix définira l’identité du programme pour la décennie à venir. Après des années sans trop de gros succès, c’est l’occasion de viser le sommet. Du côté de Florida, la quête de stabilité continue.

Les Gators, marque historique du football universitaire, ont enchaîné les entraîneurs depuis quelques années sans retrouver leur lustre d’antan. Des noms comme Eli Drinkwitz (Missouri) ou Rhett Lashlee (SMU) reviennent souvent dans les discussions.

Chaque poste vacant entraîne une nouvelle opportunité pour renégocier ou obtenir plus de soutien en matière de NIL. Les prochaines semaines seront décisives. Chaque nomination entraînera des répercussions sur les entraineurs adjoints, les joueurs en voie de se commettre et les transferts potentiels.

Les indemnités records ne sont plus des freins, mais le prix à payer pour rester compétitif. En plus de devoir payer l’équivalent pour attirer ce coach qui peut-être va mener sa nouvelle équipe vers les grands honneurs. Combien de temps ce modèle peut-il durer?

La valse des entraîneurs 2025 reflète une ère nouvelle, où la loyauté et le succès se mesurent à la rapidité des résultats. Pour les fans qui supportent des équipes stables, c’est un spectacle captivant.

  • Article de Patrick Thouin: collaborateur régulier de Caucus Football et grand amateur de College Football

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