Le duel entre le Rouge et Or de l’Université Laval et les Carabins de Montréal a tenu toutes ses promesses, offrant un spectacle digne des grandes rivalités du RSEQ.
Alors que les Montréalais semblaient en voie de reprendre le contrôle du match, un joueur inattendu a changé le cours de l’histoire : Alexandre Benoît.
Le scénario s’est emballé dans les dernières minutes. Avec un mince écart au tableau, la défensive lavalloise devait tenir bon face à une offensive montréalaise agressive. Benoît, opportuniste et lucide, a d’abord stoppé une séquence menaçante avant de clore le débat avec une interception spectaculaire à soixante secondes du coup de sifflet final.
Ce geste a non seulement confirmé la victoire du Rouge et Or, mais aussi propulsé le jeune défenseur sous les projecteurs.
Cette prestation héroïque est d’autant plus marquante qu’elle survient quelques jours après un appel crucial de l’entraîneur-chef Marc Fortier. Ce dernier avait confié à Benoît qu’il obtiendrait une rare chance d’être partant au sein de la tertiaire. Le joueur n’a pas laissé passer l’occasion, transformant la confiance de son entraîneur en une démonstration éclatante d’instinct et de sang-froid.
Une victoire qui relance le Rouge et Or dans la course au sommet
Grâce à cette victoire, Laval consolide sa position dans la lutte pour le premier rang du RSEQ. Le succès collectif repose sur une défensive resserrée, mais la prestation de Benoît restera comme le moment charnière de la rencontre.
Son intelligence de jeu et son calme sous pression démontrent la profondeur et la résilience du programme lavallois.
Pour le Rouge et Or, ce triomphe contre les Carabins symbolise plus qu’une simple victoire : c’est la confirmation que chaque joueur, peu importe son rôle, peut écrire un chapitre marquant dans cette rivalité historique.
La troupe de Glen Constantin termine sa saison régulière du côté de Sherbrooke avec un duel contre le Vert et Or.