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Une transformation extrême en Indiana signée Curt Cignetti

Quand Curt Cignetti a pris les rênes du programme à Indiana, peu imaginaient le voir propulser les Hoosiers parmi les meilleures équipes.

Pourtant, il l’a fait en moins d’un an. Cignetti a transformé Indiana et forcé tout le monde à prêter attention. Cignetti n’a jamais été bien loin d’un terrain de football.

Ancien quart-arrière à West Virginia, il a rapidement choisi la voie du coaching. Après des passages à Pittsburgh, Rice, Temple et NC State, il rejoint en 2007 le staff de Nick Saban à Alabama, un tournant décisif. Sous Saban, rien n’est laissé au hasard.

Il y apprend la mentalité du “processus”. Il suffit de le regarder sur les lignes de côté pour voir des flashs de Saban. Il a par la suite attiré les regard vers lui lors de son passage à James Madison. En cinq saisons, il compile une fiche de 52 victoires et seulement 9 défaites.

Quand Indiana l’appelle fin 2023, Cignetti y voit tout un défi. L’équipe sort d’années de misère dans la Big Ten. Dès son arrivée, il bouleverse la culture interne et le vestiaire a suivi. Il est un coach franc, exigeant et profondément investi. Ce qui a fait des Hoosiers une équipe transformée comme jamais dans son histoire. Indiana est maintenant respecté de ses adversaires. Évidemment ceci facilite présentement le recrutement, attirant des prospects grâce à la culture gagnante.

L’université a également investi davantage dans ses infrastructures. Le résultat : une nouvelle base de fans, un stade plein et un programme pris au sérieux dans la Big Ten. Moins d’un an plus tard, la transformation est spectaculaire. Il a rapidement bâti un palmarès de victoires marquantes qui ont redéfini le statut du programme.

L’un des tournants majeurs est survenu lors de son premier affrontement contre Purdue où Indiana a écrasé les Boilermakers 66-0, infligeant à son rival la pire défaite de son histoire. Quelques semaines plus tôt, les Hoosiers avaient déjà envoyé un message clair en écrasant Western Illinois 77-3, signant le record du plus grand nombre de points marqués dans l’histoire du programme.

En conférence Big Ten, Cignetti a frappé fort avec une victoire éclatante de 56-7 contre Nebraska, démontrant que son équipe pouvait désormais dominer au plus haut niveau. Il termine sa première saison avec une fiche de 11 victoires, un record pour le programme et une qualification aux séries éliminatoires.

Au passage, il remporte le titre d’entraineur de l’année remis par l’Associated Press. Malgré les succès de la dernière saison, les Hoosiers n’avaient toujours pas le respect qu’ils méritaient étant classés 20e dans le classement pré-saison.

La victoire de 63-10 contre Illinois, alors neuvième au classement, a confirmé qu’Indiana n’était plus une surprise. Sa crédibilité s’est finalement solidifiée avec son triomphe de 30-20 sur le terrain des Ducks d’Oregon, alors classé troisième. Le congédiement de James Franklin à Penn State a aussitôt lancé des rumeurs.

Cignetti était vu par certains comme le candidat naturel pour ramener les Nittany Lions à leur gloire passée. Il ne semblait pas intéressé plus qu’il ne faut. Il parle, avec raison, d’Indiana comme une mission personnelle.

Face à ce succès fulgurant et intérêt de la part de Penn State. Indiana a voulu, avec raison, sécuriser son entraîneur. Cignetti a signé un nouveau contrat de huit ans, estimé à plus de 90 millions de dollars. La semaine dernière il était considéré sous-payé. Cette semaine, il est parmi les entraîneurs les mieux rémunérés du pays.

Reste maintenant à savoir si Cignetti pourra maintenir cette cadence dans une Big Ten qui n’a jamais été aussi relevée. Parlez-en à James Franklin. Il y a une chose que son parcours a prouvée, c’est que Curt Cignetti est un gagnant.

Article de Patrick Thouin: collaborateur régulier de Caucus Football et grand amateur de College Football

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