
Les Bengals de Cincinnati devront encore une fois se débrouiller sans son quart étoile Joe Burrow. Blessé à l’orteil, l’organisation cherche des solutions à cette position après deux matchs disputés dans cette saison 2025 de la NFL.
Victime d’une blessure sérieuse qui pourrait l’éloigner des terrains pendant plus de trois mois, le pivot étoile laisse un vide majeur dans l’alignement.
Cette décision s’inscrit dans une volonté claire de renforcer la profondeur à la position la plus importante dans une équipe de football.
L’expérience de White, déjà passé par les Jets de New York et les Dolphins de Miami, apporte une certaine stabilité. De son côté, Clifford, choix de sixième ronde des Packers en 2023, représente une option de développement à plus long terme. Leur arrivée permettra à Cincinnati de mieux encaisser le choc causé par l’absence prolongée de Burrow.
En attendant, la responsabilité de mener l’attaque repose désormais sur Jake Browning. Ce dernier a pris la relève dimanche dernier contre les Jaguars de Jacksonville et sera le partant pour les prochaines semaines.
Pour Browning, c’est une opportunité précieuse de démontrer qu’il peut tenir le fort et maintenir les Bengals compétitifs dans une conférence particulièrement relevée. Il n’avait pas mal fait en relève de Burrow en 2023 avec 4 victoires et 12 passes de touché en 7 matchs.
Une saison à sauver malgré la perte de Burrow
La direction des Bengals sait que chaque rencontre est cruciale dans la course aux éliminatoires. La capacité de Browning à limiter les erreurs et à s’appuyer sur ses coéquipiers, notamment la puissante escouade de receveurs menée par Ja’Marr Chase, sera déterminante.
L’ajout de White et Clifford vise autant à créer un filet de sécurité qu’à envoyer un message : l’équipe ne baisse pas les bras malgré ce coup dur.
Si l’absence de Joe Burrow change inévitablement les ambitions de Cincinnati, l’organisation espère que cette nouvelle structure à la position de quart-arrière permettra de garder vivantes les aspirations de séries. Le défi est de taille, mais les Bengals n’ont pas dit leur dernier mot.