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UCLA est victime de l’état actuel du football universitaire

Les transferts massifs via le portail et les contrats NIL bouleversent comme jamais l’essence même du football universitaire.

Heureusement, cette formule imparfaite actuelle est en voie d’être amélioré. En attendant, des programmes historiques fragiles, des entraîneurs congédiés à une vitesse record, et des stars en devenir, ou pas… qui passent d’un campus à l’autre.

L’histoire de UCLA et Nico Iamaleava illustre à merveille l’état dans lequel se trouve le football universitaire. Dimanche, UCLA a congédié l’entraineur DeShaun Foster après seulement 15 matchs et un début de saison à 0-3.

La déroute de 35-10 contre New Mexico, dans un Rose Bowl rempli au quart, a été la goutte de trop. Nico Iamaleava devait avoir un impact positif immédiat. En trois matchs, ses statistiques sous les attentes avec 607 verges, 3 touchés, 3 interceptions démontres les difficultés à s’adapter à sa nouvelle équipe.

Maintenant que Foster a été congédié, les joueurs de UCLA bénéficient de 30 jours pour entrer dans le portail. Un scénario qui pourrait accentuer les problèmes d’une équipe qui va nulle part. Si Iamaleava décidait de partir, il en serait déjà à son troisième programme universitaire en trois ans.

Iamaleava est devenu le bouc émissaire parfait de l’état actuel dans la NCAA. Ancien prospect cinq étoiles, il avait quitté Tennessee dans un climat explosif. Officiellement, la décision était liée à un désaccord avec le système de jeu, en plus de son contrat NIL.

Avant tout, c’est devenu une business

Les revenus astronomiques touchés par certains joueurs créent des tensions internes, surtout lorsqu’ils ne peuvent justifier ces montants sur le terrain. Présentement, ses performances décevantes pourraient diminuer sa valeur aux yeux des recruteurs de la NFL.

C’est l’exemple parfait de l’effet pervers du portail des transferts qui est devenu une porte tournante où les quarts vedettes changent de programme au moindre désaccord. Ce qui entraine également le congédiement des entraineurs plus tôt que jamais. Les joueurs vedettes n’hésitent plus à changer d’université à répétition.

Ce qui fait que des programmes historiques comme Alabama et Tennessee paraissent moins intouchables qu’avant. Ce qui est une bonne nouvelle pour la parité du sport. Les Bruins et Iamaleava incarnent parfaitement le football universitaire de 2025.

Un sport où le talent, l’argent et la pression médiatique règnent. Au détriment de la fidélité et la patience, qui appartient maintenant au passé.

  • Article de Patrick Thouin: collaborateur régulier de Caucus Football et grand amateur de College Football

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