
Le Rouge et Or n’a pas été en mesure de répondre aux attaques des Carabins. Les champions en titre semblaient désemparés sur le terrain et les locaux en ont profité dès le début de la rencontre avant de signer un gain convaincant de 38 à 28.
Un revers qui soulève des interrogations, mais que les joueurs comme l’entraîneur refusent d’attribuer à un manque de préparation, malgré un calendrier resserré.
«Ça n’aide pas, mais ce n’est pas une excuse» – G. Constantin
Champions en titre de la Coupe Vanier, les Lavallois n’avaient que quatre jours pour se regrouper et ajuster leur plan de match avant ce premier duel très attendu face à leurs éternels rivaux. Une situation qui, pour certains observateurs, aurait pu expliquer certains flottements, mais qui ne sera pas utilisée comme excuse par l’équipe.
Le quart-arrière Arnaud Desjardins et le receveur Olivier Cool ont répété le même message que leur entraîneur-chef : la défaite ne découle pas d’un manque de sérieux dans la préparation, mais plutôt de détails mal exécutés au fil de la rencontre.
Les Carabins, pour leur part, ont profité de leurs opportunités, imposant leur rythme dès les premiers instants. Leur attaque équilibrée a dominé la défensive du Rouge et Or.
Une rivalité qui ne faiblit pas
Ce revers rappelle à quel point l’opposition entre Laval et Montréal reste l’une des plus féroces du sport universitaire canadien.
Chaque affrontement attire une attention médiatique considérable et met en lumière l’importance des moindres ajustements tactiques.
Pour le Rouge et Or, cette défaite n’est pas synonyme de panique, mais bien d’apprentissage. L’équipe aura rapidement l’occasion de se reprendre, avec l’objectif de démontrer que la quête d’un nouveau championnat national demeure intacte.
En refusant de pointer du doigt un calendrier serré, Laval envoie un message clair : l’identité et l’exigence du programme reposent sur la responsabilité et la capacité d’élever son niveau, peu importe les circonstances. La saison ne fait que commencer, mais déjà, les fondations de la prochaine bataille psychologique et sportive entre ces deux puissances sont posées.