
Arnaud Desjardins n’a plus grand-chose à prouver sur le circuit universitaire québécois.
Pourtant, une tâche reste inachevée dans sa carrière : gagner un match au CEPSUM.
« En cinq ans, je n’ai jamais remporté de victoire à Montréal. C’est ma dernière chance en saison régulière et j’aimerais bien en profiter », a confié le vétéran formé chez les Spartiates du Vieux-Montréal.
L’an passé, Laval avait offert une performance offensive convaincante dans la métropole, malgré une défaite crève-cœur de 32-31 en prolongation.
Desjardins croit que ce duel contre Jonathan Sénécal et les Carabins peut servir d’inspiration.
« Si on répète la même intensité et la même discipline, je suis persuadé qu’on aura le résultat souhaité », a-t-il ajouté.
La ligne offensive sous pression
Face au Vert & Or de Sherbrooke, le Rouge et Or a concédé quatre sacs, exposant une certaine fragilité de sa ligne offensive. Étienne Cloutier, centre vétéran, admet que l’unité doit s’améliorer rapidement.
« On doit être plus constants et limiter la pression. Les longues courses masquent nos irrégularités, mais ce sont les petits détails qui font la différence. »
Le contexte n’est pas simple : Laval ne dispose que de quatre jours de préparation avant ce choc contre ses grands rivaux montréalais. L’entraîneur-chef Glen Constantin minimise toutefois l’impact de ce calendrier compressé, rappelant que ce genre de situation peut survenir à l’occasion.
De jeunes joueurs vivront aussi leur premier baptême au CEPSUM, dont Nathan Carignan, impressionnant à son match d’ouverture avec 63 verges en quatre réceptions. L’ailier espacé se dit prêt à découvrir l’ambiance électrique de Montréal.
Pour Desjardins, ce duel est bien plus qu’un simple match : c’est l’occasion de compléter une carrière universitaire déjà mémorable par une victoire symbolique sur le terrain ennemi.