
Le football universitaire américain compte désormais un nouveau visage québécois à surveiller de près.
Face aux Huskies de l’Université du Connecticut, Deslauriers a multiplié les jeux clés en prolongation, stoppant littéralement les espoirs adverses à lui seul. Sur une situation critique de troisième essai et quatre verges, il a foncé avec puissance pour rabattre une première passe. Quelques instants plus tard, sur l’ultime tentative de la rencontre, il s’est illustré en couverture pour bloquer à nouveau le ballon et sceller le triomphe de son équipe par la marque de 27 à 20.
Une recrue québécoise déjà indispensable
Ces deux actions décisives ne sont pas passées inaperçues. Pour son deuxième départ consécutif comme titulaire, Deslauriers a également complété quatre plaqués, dont trois en solitaire, démontrant toute son efficacité dans son rôle de secondeur du côté faible. Une performance qui confirme son ascension rapide au sein d’un programme réputé de la NCAA Division I.
L’entraîneur-chef de l’Orange, Fran Brown, avait d’ailleurs confié dès le printemps dernier avoir de grandes attentes envers le jeune athlète québécois.
« C’est un exemple. Il sera un excellent joueur pour nous. Les gens de Syracuse porteront un gilet avec son numéro, parce que ce gars-là deviendra une super-vedette », avait-il affirmé.
Cette prophétie semble déjà prendre forme. En deux matchs, Deslauriers a prouvé qu’il pouvait être un facteur déterminant en défense, même face à des adversaires coriaces. Sa combinaison de vitesse, de puissance et de lecture du jeu fait de lui un pilier en devenir pour Syracuse.
Après ce succès arraché en prolongation, l’Orange (1-1) cherchera à bâtir sur cette lancée vendredi prochain, lors de la visite des Raiders de l’Université Colgate. Tous les regards seront encore tournés vers le secondeur lavallois, qui s’impose déjà comme une véritable révélation.