Les Alouettes entrent dans le sprint final avec l’œil sur la coupe Grey

Dans la Ligue canadienne de football (LCF), plusieurs disent que la vraie saison commence après la fête du Travail.

C’est particulièrement vrai pour les Alouettes de Montréal, qui entament la portion la plus cruciale de leur calendrier.

L’entraîneur-chef Jason Maas l’a rappelé cette semaine :

« Tu peux te mettre en bonne position en juin, juillet et août, mais tu dois jouer ton meilleur football en septembre et octobre. »

L’adjoint à l’entraîneur-chef et coordonnateur des unités spéciales, Byron Archambault, partage cette vision. Il rappelle que le scénario ressemble étrangement à 2023. À ce moment-là, les Alouettes avaient un dossier de 6-7 avant d’enchaîner cinq victoires consécutives pour finalement soulever la coupe Grey. « C’est souvent la fin de saison qui dicte ton destin », souligne Archambault.

Cette année encore, Montréal a connu des hauts et des bas, mais avec un dossier de 5-6 et sept matchs restants, l’équipe peut encore rêver grand.

Duel crucial contre Hamilton pour le premier rang de l’Est

Samedi, le stade Percival-Molson sera le théâtre d’un affrontement déterminant face aux Tiger-Cats d’Hamilton (6-5). Le premier rang de la division Est est à l’enjeu. Pour espérer obtenir le bris d’égalité, Montréal devra gagner par 19 points ou plus, ayant perdu le premier duel 35-17.

« L’objectif, c’est la victoire avant tout », a tranché Maas, conscient de la difficulté de chaque match dans la LCF.

Au-delà de cette rencontre, les défis s’accumulent pour les Oiseaux. Un voyage périlleux en Saskatchewan contre les puissants Roughriders (9-2) attend l’équipe le 13 septembre. Toutefois, deux confrontations à venir contre le Rouge et Noir d’Ottawa (3-8) pourraient représenter des occasions idéales de récolter des points précieux.

Avec la fin de saison en ligne de mire, les Alouettes savent que tout se jouera dans la constance et la discipline. L’histoire récente prouve qu’ils sont capables de surprendre au moment opportun.