La plus grande volée de Bill Belichick pour ses débuts

Lundi, TCU a ruiné l’entrée tant attendue de Bill Belichick dans le monde du football universitaire américain.

Les Horned Frogs ont surclassé les Tar Heels de la Caroline du Nord par un score sans appel de 48-14, marquant ainsi le plus grand nombre de points jamais encaissé par une équipe dirigée par Belichick au cours de sa prestigieuse carrière.

À 73 ans, l’ancien stratège des Patriots de la Nouvelle-Angleterre, vainqueur de six Super Bowls, faisait ses débuts comme entraîneur-chef universitaire.

UNC a pourtant commencé sur une note encourageante, inscrivant un touchdown dès sa première possession.

Mais l’illusion a vite pris fin : TCU a imposé son rythme et dominé toutes les phases de jeu, forçant même une partie du public local à quitter les tribunes avant le quatrième quart.

Une reconstruction qui prendra du temps

Cet échec illustre l’ampleur du chantier auquel fait face Belichick. UNC a recruté près de 70 nouveaux joueurs durant l’intersaison, mêlant transferts et recrues fraîchement arrivées.

Si cette refonte massive du vestiaire nourrit de grandes ambitions, elle implique aussi une période d’adaptation inévitable. L’alchimie collective reste à construire et les automatismes tarderont à s’installer.

Pour Belichick, habitué à la rigueur de la NFL, la transition vers le football universitaire s’annonce comme un défi colossal.

Ses Tar Heels devront rapidement tourner la page de cette lourde défaite afin de ne pas voir la saison s’enliser dès les premières semaines.

Malgré ce revers, la présence de l’un des plus grands entraîneurs de l’histoire du football américain à la tête d’un programme NCAA attire déjà l’attention nationale.

Si la route est longue, l’expérience et l’exigence de Belichick pourraient bien transformer l’UNC sur le long terme.