
Le département de recrutement de la LCF a publié son tout premier classement des 20 meilleurs espoirs avant le lancement de la saison. À la surprise générale, aucun athlète du RSEQ ou même de U Sports s’y retrouve.
Traditionnellement, plusieurs espoirs de U Sports parviennent à se tailler une place dans cette liste, servant de vitrine aux meilleurs talents en vue du repêchage.
Cette année, leur absence soulève des questions sur l’écart grandissant entre le calibre de jeu universitaire canadien et celui de la NCAA, qui attire de plus en plus de jeunes footballeurs du pays.
La bonne nouvelle pour le football québécois demeure la présence de cinq joueurs de la province évoluant actuellement aux États-Unis.
On y retrouve les noms du receveur Nicholas Cenacle, de l’Université Hawaï, qui pointe au 4e rang en vue du prochain encan annuel de la LCF.
Les autres sont le joueur défensif de Rutger Daniel Djabome, Malcolm Bell de Michigan State, le joueur de ligne à l’attaque de Southern Mississippi Jez Janvier et l’ailier rapproché Rohan Jones, qui évolue du côté de l’Arkansas.
Ces espoirs, tous inscrits dans des programmes de la NCAA, confirment la qualité de la relève québécoise et sa capacité à s’illustrer dans un environnement hautement compétitif.
Un signal inquiétant pour U Sports
Cette absence des joueurs de U Sports dans le Top 20 pourrait amener la LCF et les instances universitaires canadiennes à réfléchir sur les moyens de renforcer leur développement. La compétitivité, les infrastructures et la visibilité des programmes canadiens devront probablement être revus afin de retenir davantage de talents locaux.
D’ici le repêchage, la situation pourrait évoluer, mais ce premier constat envoie un message clair : les meilleurs espoirs canadiens privilégient de plus en plus le chemin de la NCAA pour maximiser leurs chances d’attirer l’attention des recruteurs professionnels.