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L’entraîneur-chef des Alouettes Jason Maas sonne l’alarme
Crédit LCF

Depuis l’arrivée de Jason Maas à la barre des Alouettes de Montréal, l’équipe s’était forgé la réputation de bien performer dans les matchs serrés. Mais en 2025, à mi-saison, la tendance s’est inversée.

Avec une fiche de 5-4, les Moineaux auraient pu facilement afficher un bilan de 7-2 sans deux défaites coûteuses à domicile face aux Lions de la Colombie-Britannique et aux Elks d’Edmonton.

Interrogé à ce sujet, Jason Maas a reconnu que ces parties échappées rappellent également la fin de la saison 2024 contre Winnipeg. Selon lui, les trois phases de jeu ont leur part de responsabilité : l’attaque qui ne parvient pas à fermer les matchs, des pénalités coûteuses sur les unités spéciales, et une défense qui peine à tenir dans les moments critiques.

Les erreurs clés sur les unités spéciales

Les fautes commises contre les Lions et les Elks illustrent bien le problème. Pier-Olivier Lestage a manqué de discipline sur un converti, tandis que Geoffrey Cantin-Arku a commis un hors-jeu coûteux sur un botté d’envoi. Même Tyler Snead, habituellement fiable, a perdu le ballon près de sa zone de buts sur un retour de placement raté.

Pour Maas, ces erreurs sont formatrices, surtout si elles surviennent avant les éliminatoires. L’entraîneur a souligné que l’émotion du moment peut parfois emporter les joueurs, mais il insiste sur la nécessité de réagir avec plus de maîtrise dans les instants clés.

Malgré ces accrocs, le moral de l’équipe demeure intact. Byron Archambault, adjoint à l’entraîneur-chef et coordonnateur des unités spéciales, estime que les Alouettes restent mentalement solides. Cantin-Arku abonde dans le même sens, soulignant que l’équipe garde le même focus, victoire ou défaite, et qu’elle est due pour rebondir.

Avec comme objectif le thème « Grind for nine » — bûcher pour une neuvième coupe Grey —, Maas veut que chaque semaine soit abordée comme un nouveau défi. L’arrivée du quart-arrière Cameron Dukes, venu prêter main-forte en laissant ses projets personnels de côté, illustre bien l’engagement collectif vers cet objectif.

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