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Un Québécois a connu une ascension fulgurante pour se hisser parmi les meilleurs espoirs disponibles pour le prochain repêchage de la Ligue canadienne de football.
« À mon école secondaire, on avait pu rater la troisième période pour aller regarder le match de football de notre équipe. En regardant jouer les joueurs, je me suis dit que je pourrais compétitionner avec eux. Pas qu’ils n’étaient pas bons, mais j’avais l’impression que je pouvais avoir ma place. »
« Tout de suite après les tests, un recruteur du Collège John Abbott est venu me voir. J’étais surpris! Oui, j’avais toujours aimé le basketball, mais je sentais que j’avais un peu plafonné; je n’avais pas été recruté. Là, je me faisais déjà recruter, et je n’avais même pas encore mis mes épaulières »
« Le football et le basketball, ce sont deux sports complètement différents. À mon premier entrainement, j’étais brûlé! Je n’ai pas été habillé durant ma première saison, mais ça m’a permis de tout apprendre. D’être une éponge et de tout absorber. À ma deuxième année, j’avais une bien meilleure compréhension. »
« Même si on a l’impression qu’il y a beaucoup de pression puisque je suis classé haut, je vois ça comme un privilège. Quand j’ai de la pression sur les épaules, je vois ça comme une autre occasion de prouver que j’ai ma place parmi les meilleurs. »
Jeremiah Ojo : « La pression est un privilège »