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Catherine Raîche-Hickman a une histoire fascinante et un peu méconnue dans le monde du football. Elle occupe un poste important dans la gigantesque NFL.
«Mon rôle se divise en deux grandes parties. La première partie touche à l’aspect stratégique pour fabriquer l’alignement. Que ce soit la sélection des joueurs au repêchage, les joueurs autonomes ou d’autres méthodes de recrutement. Mon rôle est de conseiller le directeur général et donner mon opinion dans différentes transactions. C’est environ 50 % de mon rôle. L’autre 50 % de mon travail consiste à superviser sept groupes différents; tout le groupe opérationnel pour s’assurer que tous les joueurs ont ce dont ils ont besoin, par exemple le programme de développement des joueurs. Tous ces départements-là qui gravitent autour de l’équipe sont sous ma supervision. J’ai des directeurs qui gèrent ces départements-là, mais je dois m’assurer que tout se déroule bien pour nos joueurs.» – via RDS
«Commencer dans la LCF a été la meilleure école parce que la LCF c’est presque le même nombre de match, le même nombre de joueurs, même principe de repêchage ou d’attributions des postes, mais avec des organisations beaucoup plus petites donc tu peux acquérir plus de compétences dans toutes les sphères. C’est quelque chose qui m’a beaucoup aidé dans la NFL puisque ça me permettait de ne pas être limitée à un seul rôle et de prendre beaucoup plus de tâches. Quand je repense à mon parcours, je pense qu’il n’y avait pas de meilleure façon de commencer qu’avec les Alouettes et les Argos.» – Catheraine Raîche-Hickman
«Avoir des dirigeants et des personnes avec du pouvoir décisionnel qui ont une ouverture d’esprit permet d’ouvrir la porte à la totalité des candidats et non seulement 50 %. Je pense que j’ai été très fortunée dans ma carrière avec des personnes comme Jim Popp, Howie Roseman ou mon patron actuel, Andrew Berry, qui pensent de cette façon-là. De plus en plus où l’on va avoir des gens en position de pouvoir décisionnel qui ont cette ouverture, ça va nous aider. Pour moi, c’est important aussi d’aider des femmes à faire progresser leur carrière verticalement. Il y a plusieurs femmes dans des positions d’entrée, mais pourquoi pas une femme comme directrice du développement sportif? Je ne vois plus les limites que l’on voyait traditionnellement, on s’en va dans la bonne direction.»
De Montréal à Cleveland, Catherine Raîche-Hickman continue d’abattre les barrières devant elle